Philippe Cassard, dont nos lecteurs aiment les chroniques de disques classiques, confie ici qu’il ne se lasse pas d’écouter le cD du cours de Michel Bouquet expliquant à ses élèves du conservatoire que, pour faire jaillir la vérité d’une œuvre, le comédien doit s’effacer derrière elle, jusqu’à disparaître.

Il est des concerts qui marquent durablement la mémoire de ceux qui les ont vécus. Celui qui a été offert au public du Festival Berlioz en est. On avait oublié que Philippe Cassard, schubertien confirmé, accompagnateur renommé, n’avait abordé ces dernières années les Lieder de Schubert que de façon ponctuelle.

Un programme ambitieux nous est proposé par l’Opéra de Dijon, comportant deux sommets franckistes auxquels il serait suicidaire de s’attaquer si l’on ne participe de cette élite chevronnée. La juxtaposition de Haydn, qui ouvre le concert, surprend. A moins d’un siècle de distance, est-il possible de trouver des œuvres d’apparence aussi différentes ?

Les joies d’un éternel amoureux de la musique
Homme de radio pour France Musique, critique pour le Nouvel Observateur, auteur d’une biographie de Schubert et surtout pianiste de grande qualité, Philippe Cassard couche allègrement souvenirs et anecdotes.

Un programme ambitieux nous est proposé par l’Opéra de Dijon, comportant deux sommets franckistes auxquels il serait suicidaire de s’attaquer si l’on ne participe de cette élite chevronnée. La juxtaposition de Haydn, qui ouvre le concert, surprend. A moins d’un siècle de distance, est-il possible de trouver des œuvres d’apparence aussi différentes ?

Philippe Cassard et Cédric Pescia célèbrent l’année Beethoven en affrontant, à deux pianos (exit le chœur du finale et les solistes), sa Symphonie n°9.

Enregistré en novembre 2019 à l’Arsenal de Metz par Frédérique Briant. Le piano, circonscrit par les deux archets, trône majestueusement au centre de l’image – parti pris collant judicieusement avec l’écriture, image sonore très stable et cohérente.