La soprano fait ses adieux au récital classique avec un ultime album de mélodies et une vaste tournée avec celui qui est devenu son pianiste attitré.
Rencontre avec un authentique duo piano-voix qui, en quinze ans, a fait des émules.

Par petites touches : c’est avec un titre à double sens que le pianiste (également connu comme producteur d’émissions radiophoniques de haute tenue) Philippe Cassard fait son entrée en autobiographie. Sollicité par Colette Fellous pour sa belle collection Traits et Portraits, le musicien livre un autoportrait ponctué de photographies (puisque telle est la règle de composition), articulé autour de plusieurs entrées. La première, c’est l’enfance, l’enfance d’un petit garçon merveilleusement doué, petit-fils de paysan et fils d’enseignants, dont la professeure Suzanne Verrier remarque le talent.

Par petites touches s’ouvre par une promenade au jardin du Luxembourg, quelque chose du Tout sur le tout d’Henri Calet. Philipe Cassard sait tout de ce jardin, le nom des arbres, l’emplacement des statues, il observe, il goûte, il hume.

Philippe Cassard, pianissimo
Il écrit comme il joue, avec une virtuosité toujours tempérée par la délicatesse. Philippe Cassard, 60 ans cette année, est l’un des nos plus grands pianistes.

Dans un petit livre rouge très agréable à lire, avec la liberté de ton qu’on lui connaît, Philippe Cassard confie quelques souvenirs personnels et dresse le portrait des artistes qui ont compté dans sa vie.

Philippe Cassard, pianiste (5/5) :
“Ce qui m’importe, c’est que le compositeur apparaisse”

Philippe Cassard, pianiste (4/5) :
“Nikita Magaloff, c’est la rencontre de ma vie. J’y pense tous les jours”

Philippe Cassard, pianiste (3/5) :
“Geneviève Joy Dutilleux m’a ouvert le monde de la musique de chambre”

Philippe Cassard, pianiste (2/5)
“On écoutait la Tribune des critiques comme la messe”

Philippe Cassard, pianiste (1/5) :
“Revenir chez ma mère c’est toujours émouvant pour moi ! “